Exposition « Toulouse-Lautrec et le Moulin Rouge » – 2014

Le Moulin Rouge

Depuis son ouverture le 5 octobre 1889, le Moulin Rouge est devenu le plus moderne des cabarets de Paris. Joseph Oller et Charles Zidler, les deux propriétaires du cabaret, n’ont pas choisi le haut de la butte mal fréquenté, mais le pied de la butte de Montmartre. C’est pour rappeler avec nostalgie les moulins de Montmartre qu’ils ont choisi de décorer leur cabaret avec un moulin factice. Le cadre était inhabituel et permettait presque toutes les folies. Dans le jardin, on avait mis un éléphant géant venant de l’exposition universelle, dans lequel s’était installé un orchestre. Il y avait un petit coin de fête foraine, des jeunes femmes pouvaient se promener à dos d’âne pour 50 centimes. Il y avait aussi une scène de café-concert au fond de la salle de bal, à l’intérieur, où on trouvait aussi des fauteuils et quelques loges à l’étage.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin-Rouge_-_La_Goulue

La Goulue

La Goulue, de son vrai nom Louise Weber, est née à Clichy-la-Garenne, d’une famille juive, originaire d’Alsace. Elle travailla comme blanchisseuse. Sa carrière fut lancée par Celeste Mogador, ex-gloire du bal Mabille, et Grille d’Égout, chorégraphe-danseuse. Elle se produisit dans divers cabarets de Paris. Charles Desteuques, Gaston Goulu-Chilapane furent ses mentors. Gabriel Astruc et Thérésa lui donnèrent son nom de scène. C’est seulement de 1890 à 1895 qu’elle est engagée au Moulin Rouge. (En 1893, elle participa à l’inauguration de l’Olympia.) Elle sera licenciée en 1894 et se lancera comme artiste belluaire dans les foires. À partir de 1923, sa vie tourne à la déchéance de l’alcoolisme et elle meurt en 1929 à l’hôpital Lariboisière de Paris. Malgré la tournure qu’aura prise la vie de Louise Weber, Lautrec restera toujours son ami et lui décora sa baraque à la Foire du Trône.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin-Rouge_-_La_Goulue

Le French Cancan

Une nouvelle danse inspirée du Quadrille ou « chahut » est de plus en plus populaire : le French Cancan, exécutée sur un rythme endiablé par des danseuses aux costumes affriolants. Des danseuses illustres resteront dans l’Histoire du Moulin-Rouge incluant la Goulue, Jane Avril, la Môme Fromage, Grille d’Égout, Nini Pattes en l’Air et Yvette Guilbert. Le Moulin-Rouge est un lieu aimé des artistes, dont le plus emblématique fut Henri de Toulouse-Lautrec. Ses affiches et ses tableaux assurèrent au Moulin Rouge une notoriété rapide et internationale.

Source : https://www.lesperegrinationsdejoce.com/le-moulin-rouge-paris-18

Henri de Toulouse-Lautrec

Henri de Toulouse-Lautrec est un peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901, au château Malromé, à Saint-André-du-Bois.

Problèmes de santé et infirmité

Henri de Toulouse-Lautrec a une enfance heureuse jusqu’au moment où se révèle, en 1874, une maladie qui affecte le développement des os, la pycnodysostose, maladie génétique, qui pourrait être due à la consanguinité de ses parents. Ses os sont fragiles et, le 30 mai 1878, il trébuche et tombe. Le médecin diagnostique le fémur gauche brisé et, en raison de sa maladie, la fracture se réduit mal. Entre mai 1878 et août 1879, il souffre de cette fracture du fémur bilatérale qui aggrave son retard de croissance : il ne dépassera pas la taille de 1,52 m. On essaye de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.

Comme toujours dans cette affection, son tronc est de taille normale, mais ses membres sont courts. Il a les lèvres et le nez épais. Il zézaye et en joue, faisant le provocateur dans les salons. Il se fait photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que suscite son exhibitionnisme.

Élève au lycée Condorcet, il échoue en 1881 au baccalauréat à Paris, mais il est reçu à Toulouse à la session d’octobre. C’est alors qu’il décide de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et par René Princeteau, un ami de son père peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il étudie la peinture auprès de René Princeteau, dans son atelier au 233 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, puis en avril 1882 dans l’atelier de Léon Bonnat, et en novembre 1882 dans celui de Fernand Cormon où il reste jusqu’en 1886 et y fréquente Vincent van Gogh, Émile Bernard, Louis Anquetin et Adolphe Albert, un militaire voulant devenir peintre, avec qui il sera très lié.

Vie parisienne

Toulouse-Lautrec a vécu pour son art. Peintre du postimpressionnisme, illustrateur de l’Art nouveau et remarquable lithographe, il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l’hebdomadaire humoristique Le Rire.

Considéré comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habite depuis son installation en 1884 au 19 bis, rue Fontaine, ses peintures décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens. Il peint Aristide Bruant mais aussi la prostitution à Paris à travers les maisons closes qu’il fréquente et où, peut-être, il contracte la syphilis. Il a notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes connues qu’il a représentées sont Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui a importé le cancan d’Angleterre en France.

Toulouse-Lautrec a donné des cours de peinture et encouragé les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles et aussi probablement sa maîtresse.

Décès

Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte, il a l’habitude de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac, au mépris des convenances de l’époque. Il utilise notamment le subterfuge d’une canne creuse qui cache une longue fiole contenant une réserve d’alcool, dévissant le pommeau dans lequel est rangé un verre à pied. Il est admis dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite des complications de son alcoolisme et de sa syphilis.

En mars 1901, un accident vasculaire cérébral le laisse paralysé des jambes et le condamne à la chaise roulante. Le 15 août 1901, il est victime d’une attaque d’apoplexie, à Taussat, qui le rend hémiplégique. Sa mère l’emmène au château de Malromé où il meurt le 9 septembre 1901. Il est inhumé dans le cimetière de Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.

Son art

Malgré une vie courte et marquée par la maladie, l’œuvre du peintre est très vaste : le catalogue raisonné de ses œuvres, publié en 1971 par l’historienne d’art Madeleine Grillaert Dortu, énumère 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et 4784 dessins.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Toulouse-Lautrec

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