Saint Thomas
Le nom de Thomas signifie jumeau en araméen, tout comme son surnom Didyme, qui en est la traduction grecque.
L’Apôtre Thomas est le patron des chrétiens dont la foi connaît un doute. On perçoit l’esprit critique de Thomas dans son dialogue avec Jésus après la Cène. Alors que Jésus vient de déclarer à ses Apôtres qu’ils connaissent le chemin du lieu où il va, Thomas interrompt Jésus avec une certaine vivacité : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Ce qui lui vaut la réponse de Jésus : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité, la Vie ; personne ne va au Père sans passer par moi ».
On sait l’incrédulité avec laquelle Thomas accueillit le témoignage unanime des autres Apôtres, qui avaient vu Jésus ressuscité le soir de Pâques. Dans l’Évangile selon saint Jean, Thomas ne crut pas à la résurrection avant d’avoir vu lui-même les marques de sa Crucifixion. Mais quand, huit jours après, il dû se rendre à l’évidence, il exprima sa foi avec une telle plénitude que la profession de foi de Thomas est devenue celle de l’Église.
Thomas, alors qu’il priait dans une grotte de montagne à Mylapore près de Madras, fut arrêté et tué, transpercé par une lance.
Ces reliques, d’abord vénérées au monastère de Mylapore, furent transférées, en l’an 394, dans la cité d’Edesse en Asie mineure.
On a découvert en 1945 à Nag Hammadi 53 manuscrits datant du IVe siècle, dont un Évangile selon Thomas. Auparavant on n’en connaissait que des fragments.
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